Jean-Charles Allain, L’hôpital médiéval de Saint-Laurent la Roche
Dans le village de Saint-Laurent-la-roche, qui domine la Bresse et le Sud-Revermont, le long de la rue du Bourg, subsiste la chapelle de l’hôpital avec les vestiges de son puits. Le bâtiment actuel, recouvert d’un toit en laves, conserve une croix en fer forgé et des ouvertures anciennes ; il est l’un des rares témoins du passé médiéval du village, mais n’est actuellement ni inscrit ni classé comme monument historique.
L’hôpital, un des nombreux établissements créés depuis le XIIIe siècle, a été fondé en 1388 par Marguerite de Vienne, alors « dame de Saint-Laurent et veuve de Louis 1er de Chalon-Arlay. Vendu comme bien national pendant la Révolution, il abritait une école en 1835 puis a été transformé en épicerie-mercerie puis en habitation.
C’est la mention de la piétà figurant dans le mobilier de l’église de Cesancey et désignée comme provenant de l’hôpital de Saint-Laurent qui a provoqué le début de la recherche. Celle-ci a été conduite à partir des documents conservés dans la série 14 H des archives départementales du Jura.
Denise Pernin, Histoire d’une maison de Lons (13, rue Rouget de Lisle) et de son quartier, à travers les siècles
L’histoire de ce quartier du centre ville de Lons le Saunier, situé au bord de la Vallière, est lié à l’histoire de cette petite rivière qui traverse la Ville, d’est en ouest.
Jusqu’en 1800 environ, les maisons étaient construites sur la rive droite et sur la rive gauche, il n’y avait que des terrains non bâtis jusqu’à Montaigu, pas de maisons ou presque. Des familles connues ont été propriétaires, les Vulpillat, Thouverey l’architecte Robert et même un Général et un diamantaire.
Suite aux travaux faits pour redresser, canaliser et couvrir la Vallière, des maisons et des ponts ont été construits, des rues ont été dessinées dont une avenue large et droite qui permet d’aller depuis la Poste jusqu’au Parc, et sans laquelle, aujourd’hui, il serait difficile de circuler à Lons le Saunier.
Cette intervention permettra de connaître toutes ces transformations faites depuis les années 1780-1800 jusqu’à nos jours.
La séance est ouverte à toutes les personnes intéressées.